Littéraires

“Sortir de notre impuissance politique” Geoffroy de Lagasnerie

Résumé :  » Parce que, depuis plusieurs décennies maintenant, la gauche ne cesse de stagner, de régresser, voire de perdre l’ensemble des batailles, il est nécessaire de nous interroger sur nos stratégies, nos réflexes, nos manières de penser et de lutter : A quelles conditions la gauche pourrait-elle redevenir puissante politiquement ? « 

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“La désobéissance civile” Henry David Thoreau

Résumé : « En juillet 1846, Henry David Thoreau est emprisonné car il a volontairement refusé de payer un impôt à l’État américain. Par ce geste, il entendait protester contre l’esclavagisme qui régnait alors dans le Sud et la guerre américano-mexicaine. Il ne passe qu’une nuit en prison, car sa tante paie la caution, ce qui le rend furieux.Ce livre était originellement intitulé Resistance to Civil Governement (Résistance au gouvernement civil); c’est l’éditeur qui l’aurait renommé en Civil Disobedience – selon l’expression inventée par Thoreau dans une correspondance – lors de sa réédition posthume (1866).Avec le Discours de la servitude volontaire d’Étienne de La Boétie, La Désobéissance civile est un ouvrage fondateur du concept de désobéissance civile.« 

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« Notre cause commune » Etienne Chouard

 

Résumé : « e ne suis pas un « citoyen » (un citoyen est autonome, il vote lui-même ses lois), je ne suis qu’un « électeur », un enfant politique qui subit la loi votée par un autre que moi.« Le peuple, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants » (abbé Sieyès, 1789)Notre régime représentatif est un projet antidémocratique, délibéré, volontaire, depuis le début, et l?impuissance politique populaire qu’il verrouille est la cause première des injustices économiques et sociales. Avec le référendum d?initiative citoyenne (RIC), le peuple monte la première marche d’un processus constituant. Il écrit lui-même les règles de la représentation. Les citoyens constituants, et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui jugent que c’est une bonne idée, sont en train de se trouver une cause commune : instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque. Dans un peuple devenu constituant, donc vigilant, il n’y a plus de place pour les tyrans. Étienne Chouard, #CitoyenConstituant, 2019 Étienne Chouard est professeur d?économie et de droit à Marseille. S?appuyant sur l?éducation populaire, il a créé et il anime des ateliers constituants, pour que les électeurs enfants se transforment par eux-mêmes en citoyens adultes.« 

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« Du contrat social » Jean-Jacques Rousseau

Résumé :  » Qu’est-ce que le citoyen attend ou devrait attendre de l’État en échange de l’obéissance à ses lois ? Le propos de Jean-Jacques Rousseau dans son « Contrat social », publié en 1762, est de déduire la forme constitutionnelle de l’État légitime, la « République. »
L’ouvrage expose à la fois les grands principes de cette République et les raisons qui en font une réalité historique condamnée à disparaître. À l’heure où il écrit, Rousseau, tourné vers le modèle des cités antiques, est convaincu que la liberté politique appartient à une époque révolue depuis longtemps. Les récentes innovations parlementaires anglaises ne font que confirmer à ses yeux le nécessaire déclin républicain : dans les sociétés libérales modernes, les intérêts de l’individu privé l’emportent en effet sur la vertu citoyenne.
Texte politique d’une grande rigueur, l’ouvrage « Du Contrat social » doit davantage se lire comme la critique anticipée des démocraties contemporaines que comme un manifeste militant pour une quelconque cause révolutionnaire. »

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« La dette publique, une affaire rentable » André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder

Résumé : « II faut réduire la dette! « . On crie à la faillite ! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d’aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit :  » Assez de cette gabegie ! Il est temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l’heure est au travail et aux économies « . Ce qu’on ne nous dit pas, c’est qu’il y a une quarantaine d’années, l’État français n’était pas endetté, à l’instar de la plupart des autres nations, d’ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d’euros ! Pourquoi ? S’est-il produit quelque chose qui a fait que l’on ait soudain besoin de recourir à l’emprunt, alors qu’auparavant on se suffisait à nous-mêmes? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ? André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder nous disent les vraies raisons de la dette et dénoncent les mécanismes destructeurs scrupuleusement occultés. Vulgarisateurs de la « chose économique », leur but est de permettre aux citoyens de « savoir « , afin qu’ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l’on agite sous leur nez. Afin de comprendre surtout que nous avons tout pour relever l’immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l’argent ne sont que  » vrais-faux  » problèmes.

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“Démocratie antique et démocratie moderne” Moses I. Finley

Résumé :  » Alors que la démocratie grecque est aujourd’hui citée en exemple et l’apathie du citoyen moderne décriée, l’historien Moses Finley se demande s’il y a une comparaison possible entre ces deux systèmes politiques.
Cette tentative pour restituer le fonctionnement de la démocratie grecque dans toute sa vérité permet de montrer comment la liberté politique s’est développée au sein d’une société qui connaissait l’esclavage et n’hésitait pas à condamner à mort ses opposants, comme le montre le procès de Socrate.
Les trois conférences réunies ici décrivent quelle était la place du débat public à Athènes et comment les Grecs ont fait de la politique l’affaire de tous, au motif que chacun possède la faculté de juger de ce qui est juste et injuste, quels que soient ses compétences ou son savoir.
Cette conception de la politique montre, par contraste, combien nos sociétés modernes se sont éloignées de cet idéal démocratique en faisant de la politique une profession, réservée à des techniciens des affaires publiques. –Paul Klein« 

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“Note sur la suppression générale des partis politiques” Simone Weil

Résumé :  » L’usage même des mots de démocratie et de république oblige à examiner avec une attention extrême les questions suivantes : Comment donner aux hommes la possibilité d’exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ? Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu’il ne circule à travers lui aucune espèce de passion collective ? Il est impossible de parler de légitimité républicaine si on ne pense pas à ces deux points. Les solutions ne sont pas faciles à concevoir, mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait avant tout la suppression des partis politiques.« 

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 » Qu’est ce qu’une nation » Ernest Renan

 

Résumé : « L’homme n’appartient ni à sa langue, ni à sa race : il n’appartient qu’à lui-même, car c’est un être libre, c’est un être moral […]. La vérité est qu’il n’y a pas de race pure, et que faire reposer la politique sur l’analyse ethnographique est une chimère. Les plus nobles pays, l’Angleterre, la France, l’Italie, sont ceux où le sang est le plus mêlé ! » Souvent cité mais quasiment jamais lu, ce texte publié initialement en 1869, véritable profession de foi d’Ernest Renan, reste d’une étonnante actualité.« 

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La création des identités nationales” Anne-Marie Thiesse

Résumé :  » Les identités nationales ne sont pas des faits de nature mais des constructions. La liste des éléments de base d’une identité nationale est aujourd’hui bien connue : des ancêtres fondateurs, une histoire, des héros, une langue, des monuments, des paysages et un folklore. Sa mise au point fut la grande œuvre commune menée en Europe durant les deux derniers siècles. Le militantisme patriotique et les échanges transnationaux d’idées et de savoir-faire ont créé des identités toutes spécifiques, mais similaires dans leur différence.
De l’invention des épopées barbares à la conception des musées d’ethnographie, de l’élaboration des langues nationales à celle des paysages emblématiques ou des costumes typiques, cet ouvrage retrace la fabrication culturelle des nations européennes. Leurs identités sont issues d’un travail collectif et volontariste qui s’est appuyé sur les nouveaux médias de communication. Leçon de l’histoire à retenir, sans doute, pour l’Union européenne.
Anne-Marie Thiesse, ancienne élève de l’ENS, est directeur de recherches au CNRS.« 

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“Fabriquer un consentement” Edward Herman et Noam Chomsky

Résumé : « Probablement le livre le plus fondamental et le plus célèbre sur la critique et l’éducation aux médias. Paru en 1988, Manufacturing Consent provoqua une onde de choc. Noam Chomsky est devenu l’auteur le plus influent de tous ceux qui critiquent la politique internationale des Etats-Unis, leurs nombreuses guerres et la désinformation qui les accompagne. Moins connu, Edward Herman est en fait à l’origine de ce projet exceptionnel. Tous deux se sont retrouvés en butte à l’hostilité des médias français et autres. Il semble que certains aient du mal à accepter que le simple citoyen puisse jeter un oeil dans la petite cuisine et les grandes manipulations de l’information. Et pourtant, en ces temps de méfiance généralisée et de crise morale, vérifier et débattre nos infos, n’est-ce pas une démarche de salut public ? Manufacturing Consent avait été publié par d’autres éditeurs en une traduction tronquée et bâclée. Il est à présent republié en version intégrale, dans la traduction originale approuvée par les auteurs et avec un complément qui nous montre combien ce propos reste totalement actuel.« 

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